J’ai fini ce livre il y a 2 semaines. Ça m’a ouvert les yeux sur pleins de choses.

Mes parents m’ont toujours dit tu dois devenir médecin ou avocat. La pression familiale à jeune age était forte. Et j’imagine que c’est le cas de plusieurs jeunes.
Le monde moderne aussi nous pousse à croire que le bonheur est dans le matérialisme. Le niveau d’anxiété et de stress n’ont jamais été aussi élevé qu’aujourd’hui.
Saviez que la prescription d’antidépresseur est en hausse au Québec de manière astronomique comme partout dans le monde? https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2000813/augmentation-antidepresseurs-medicaments-quebec-jeunes
Le livre de « Think like a monk » de Jay Shetty apporte une vision différente. C’est l’histoire d’un jeune homme (l’auteur lui-même) qui a assisté à une conférence et par hasard il y avait un moine présent. Ce même jeune homme prisait la matérialisme, le statut et l’argent mais ne se sentait pas heureux. Le discours du moine l’a accroché et il a décidé de tout laisser et vivre comme avec les moines pendant plusieurs mois.
Voici les points qui m’ont accroché:
- C’est un combat constant entre le bien et le mal
- Ce qu’on nourrit va le remporter
- Si on nourrit le mal grâce à des mauvaises fréquentations et un mode de vie malsain, c’est le mal qui le remporter.
- Il ne faut pas être dans l’égo ni dans le négatif, et ne pas se plaindre à maintes reprises.
- La matérialisme n’est pas le bonheur
- On « patche » souvent les émotions en dépensant : shopping, gambling etc.. Ca rend vivant mais c’était temporaire.
- Pour être heureux, la liberté est la seule condition. Et laisser aller nous donne la liberté.
- Il ne faut pas essayer de sauver le monde.
- La conscience de soi est la clé.
- Ce qui m’a marqué le plus est ceci : Ce que nous jugeons ou suspectons chez quelqu’un d’autre peut nous guider dans la noirceur que nous avons en nous-même.
- Je vois ma propre peur/douleur et je suis là pour eux.
- Tout est temporaire. Lorsqu’on aide quelqu’un sans rien attendre en retour, c’est passer le flambeau qui nous a déjà été passé.
- Des objectifs externes ne peuvent combler des objectifs internes.
- « Je souhaite » signifie que nous ne souhaitons rien faire de différent.
- Nous avons en nous l’esprit enfant et l’esprit de moine.
- L’esprit d’enfant est réactif et l’esprit de moine est proactif.
- Rien ne devrait nous posséder
- Qui est le plus riche? Celui avec de l’argent ou celui qui sert?
- On peut servir avec un mélange d’intentions, larges et étroites : être aimé, connecter, recevoir une sorte de récompense… mais pourquoi sommes-nous en colère lorsque nous ne recevons rien en retour ? C’est passer à côté de l’essentiel. Vous vous voyez comme celui qui donne et eux comme celui qui reçoit. Une dette est créée. Le véritable service n’attend ni ne veut rien en retour.
- Le service à l’humanité est l’objectif le plus important
- Vous pouvez choisir de voir le monde soit à travers les longueurs de l’amour et du devoir, soit à travers la nécessité et la force. L’amour et le devoir sont plus susceptibles de conduire au bonheur.
Finalement, suit ton « dharma », fait ce que tu aimes, « give » not to « take ». De réfléchir comme un moine c’est de servir.
Nous sommes nés pour servir, mais la distraction du monde extérieur nous fait oublier notre but. Nous devons nous reconnecter à cet instinct pour sentir que la vie a un sens.
Le service amplifie la gratitude et augmente la compassion.
L’amour est dans les petites choses.